INFORMATIONS SYNDICALES

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Carte scolaire

Calendrier prévisionnel :
- Vendredi 2 février 2024 de 9h à 12h : GT sur la carte scolaire 2024
- Mardi 6 février 2024 de 14h30 à 17h30 : CSA SD
- Jeudi 15 février 2024 de 17h à 20h : CDEN

Prévision d’effectifs et fiche de suivi du syndicat

Après la provocation des 2 500 suppressions de postes imposés à coup de 49-3 pour la rentrée 2024, les 2 000 postes supprimés en 2023, les 7 900 postes supprimés dans le second degré depuis le premier quinquennat Macron et l’annonce du « choc des savoirs », le ministre Attal avait dû se livrer à une opération de déminage lors du Comité Social d’Administration du 21 décembre.

Dans le 1er degré, le nombre de suppressions de postes passe de 1 709 à 650. Dans le 2nd degré, au lieu des 484 suppressions de postes prévues, le ministre avait annoncé la création de 594 postes.

Un ministre sous pression contraint de revoir ses mesures…
Pour le SNUDI-FO, ce recul de l'ex-ministre est à mettre au compte de la colère qui monte des écoles et des établissements face à l’aggravation constante des conditions de travail des personnels. Cette colère s’est exprimée en particulier dans les centaines de réunions que le SNUDI-FO a organisés dans le pays sur la question de l’inclusion systématique et forcée, et qui ont abouti à l’appel à la grève et à la manifestation nationale jeudi 25 janvier. Pour autant, et même si le ministre est contraint de revoir ses ambitions de destruction de l’École publique à la baisse, ces dernières annonces ne répondent pas aux revendications loin s’en faut.

Malgré ce recul du gouvernement, ce sont 55 postes qui seront supprimés dans le 1er degré à la rentrée 2024 dans l’Académie de Rennes, et le recteur envisage de retirer 3 postes à notre département (décision prise lors du CSA Académique du jeudi 18 janvier).

Face à un P/E (taux d’encadrement) de l’Académie de Rennes bien inférieur aux autres académies, le recteur avance que les moyens sont attribués à ceux qui en ont le plus besoin. Il fait ici référence aux bons résultats des élèves de notre académie. Il faut donc comprendre qu’il serait acceptable de voir les résultats baisser et les conditions de travail des personnels se dégrader avec des classes toujours plus chargées. Ces propos sont inadmissible pour FO alors que dans le même temps, les enseignants sont mis à mal par l’inclusion à marche forcée et que le Ministre avec son « Choc des savoirs » compte remettre en cause la liberté pédagogique des enseignants notamment en finançant certains manuels labellisés pour les classes de CP en français et mathématiques.

Préparez dès maintenant la mobilisation pour empêcher la fermeture de classe, pour obtenir l'ouverture de classe nécessaire ou obtenir la transformation de l'aide pédagogique en véritable classe.

Contactez le SNUDI-FO 35 !

 

Tous à Paris le 25 janvier,
sous les fenêtres de la ministre Oudéa-Castéra,
pour défendre l’Ecole publique !

Interrogée par les médias, voici ce qu’a déclaré la ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques Mme Oudéa-Castéra à propos de ses enfants qui étaient scolarisés à l’École publique avant de rejoindre l’école privée, plus précisément un établissement
catholique qui a d’ailleurs fait l’objet d’une enquête par le ministère : « La frustration de ses parents, mon mari et moi, qui avons vu des paquet d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées. Et à un moment on en a eu marre comme des centaines de milliers de familles qui ont fait un choix d’aller chercher une solution différente. »

Quel mépris insupportable de l’École publique et de ses personnels, que Mme Oudéa-Castéra est pourtant censée représenter !

« Des heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées » ? La FNEC FP-FO rappelle à Mme Oudéa-Castéra que depuis des années, les ministres qui se sont succédé avant elle sous les différents gouvernements Macron n’ont eu de cesse, à grands coups de contre-réformes et de suppressions de postes, de s’en prendre à l’École publique.

Rappelons que :
- lors du premier quinquennat Macron, M. Blanquer a supprimé 7900 postes d’enseignants dans les lycées et collèges ;
- M. Ndiaye a supprimé 2000 postes d’enseignants à la rentrée 2023 ;
- M. Attal a programmé la suppression de 650 postes d’enseignants dans les écoles publiques pour la rentrée 2024.

Pour que les absences des enseignants soient « sérieusement remplacées » au sein de l’École publique, la ministre Oudéa-Castéra entend-elle revenir sur ces suppressions de postes et créer les postes nécessaires ? Ou au contraire entend-elle prolonger la politique de destruction de l’École publique mise en œuvre par ses prédécesseurs, au plus grand bénéfice de l’école privée qu’elle semble particulièrement apprécier ?

Et parmi les postes qui manquent aujourd’hui, comment ne pas citer les milliers d’enseignants spécialisés qu’il faudrait nommer, les 23 000 places qui font défaut dans les établissements sociaux et médico-sociaux selon l’aveu même de l’ex-ministre Attal ?

Oui l’École publique est aujourd’hui menacée, par les suppressions de postes, par l’avalanche de mesures inacceptables qu’elle subit depuis des années, par le sort réservé aux élèves en situation de handicap ou en grande difficulté… autant de mesures qui rendent insupportables les conditions de travail des personnels !

Télécharger le communiqué de la FNEC FP-FO

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Tous au ministère le 25 janvier !

●  Pour l'inclusion et la scolarisation adaptée aux besoins des élèves,
en milieu ordinaire chaque fois que c'est possible,
en établissement spécialisé, chaque fois que nécessaire

●  Pour la défense de l'ASH, du médico-social...
●  Pour un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH
●  Contre l'acte 2 de l'école inclusive
●  Contre la maltraitance institutionnelle


Un premier car déjà complet !
Continuez de vous inscrire !
TOUS CONCERNÉS
Passez l'information autour de vous !


Avez vous déjà connu une occasion comme celle-ci, de taper fort, de monter à Paris, au ministère, pour nous faire entendre sur un sujet aussi important que celui du handicap à l'école ? De l'inclusion scolaire dont les conséquences de sa systématisation sont désastreuses pour nous personnels, pour nos élèves, pour les familles ?

Nous avons cette occasion de monter tous à Paris le 25 janvier, sous les fenêtres du ministère, ensemble !

Venez vous informer aux RIS spéciales "inclusion"

Mardi 16 janvier à 17h30, UD de Rennes
35 rue d’Échange, Rennes - métro Sainte-Anne

Mardi 16 janvier à 17h, UL de Saint-Malo
8 Rue Ernest Renan, Saint-Malo

Toutes les RIS (présentielles ou en visio), sont régies par le décret 82-447 du 28 mai 1982, modifié par le décret 2012-224 du 16 février 2012, en application de l’exercice du droit syndical dans la Fonction publique.

À ce titre, elles ont été déclarées auprès du DASEN afin que les collègues qui y participeront puissent les déduire de leurs heures annualisées obligatoires (48h de concertation en équipe, 18h de formation/animation/conférence pédagogique ou 6h de conseil d’école prévues par le décret n°2017-444 du 29 mars 2017) dans la limite de 9 heures.

Pour cela, il ne faut pas oublier d’informer votre IEN de votre participation à une RIS.

Pour toute question, contactez le syndicat : snudifo35@orange.fr – 06 43 03 93 67

Revers pour le gouvernement, les PAS censurés par le conseil constitutionnel !

Le Conseil constitutionnel, dans un avis rendu le 28 décembre 2023, vient de censurer l’article du projet de loi de finances concernant les Pôles d’Appui à la Scolarité (PAS) au motif que "ces dispositions ne trouvent pas leur place dans une loi de finances".
L’invalidation de l’article concernant les PAS, pierre angulaire de l’acte 2 de l’Ecole inclusive, constitue un revers majeur pour le gouvernement dans sa volonté de faire des économies sur le dos des élèves les plus fragiles et des personnels.

Rappelons que les PAS visent à :
- réduire les demandes de reconnaissances MDPH en limitant les prises en charge à de l'accompagnement pédagogique des personnels via le "niveau 1" ;
- placer les notifications MDPH sous la tutelle de l’Education nationale de manière à réduire drastiquement les heures d’accompagnement dues aux élèves en situation de handicap ;
- limiter le recrutement d’AESH, présentés par de nombreux rapports ministériels comme des « entraves à l’autonomie des élèves ».

La censure des PAS par le Conseil constitutionnel représente donc un formidable encouragement pour tous les personnels dans le cadre de la défense de leurs conditions de travail et des droits des élèves en situation de handicap de bénéficier de conditions d’apprentissage adaptées à leurs difficultés.
Pour la FNEC FP-FO, les PAS ayant été retoqués, c’est désormais la totalité de l’acte 2 de l’Ecole inclusive, et en particulier son projet de liquidation des établissements sociaux et médico-sociaux, qui doit être retiré !

Cette exigence est d’ailleurs portée de manière intersyndicale puisque la FNEC FP-FO, la FSU, la CGT Educ’action et SUD Education exigent « l’abandon des mesures prises dans le cadre de l’acte 2 de l’Ecole inclusive (statut d’emploi d’ARE fusionnant les AESH et les AED, mise en place des pôles d’appui à la scolarité permettant à l’Education nationale de mettre la main sur les notifications MDPH) et l'ouverture de discussions avec les organisations syndicales sur la base des revendications des personnels. »

Plus que jamais, pour porter le coup de grâce à l’acte 2 de l’Ecole inclusive, pour arrêter les ravages de l’inclusion systématique et forcée, pour défendre les conditions de travail des personnels et des droits des élèves en situation de handicap, la FNEC FP-FO appelle les personnels à être en grève jeudi 25 janvier et présents à la manifestation nationale sous les fenêtres de la nouvelle ministre pour revendiquer :
- La défense de l’enseignement spécialisé et adapté !
- Le maintien et la création des places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux !
- Un statut de fonctionnaire et un vrai salaire pour les AESH !
- Le retrait de l’acte 2 de l’École inclusive et de l’article 53 du projet de loi de finances créant les PAS !

AESH : demander la rétroactivité de la prime REP/REP+

Cette demande préalable est pleinement d’actualité tant pour les personnels AESH que AED.

Les personnels peuvent se lancer dans ces recours même s’ils ne sont plus affectés en REP ou REP+. Elle est à compléter par le collègue AESH/AED et à envoyer avec contrats et avenants au Recteur en recommandé avec accusé de réception.

Le Recteur aura 2 mois pour y répondre. Dès retour écrit du Recteur ou à partir de l’expiration du délai, le collègue AESH/AED devra saisir le médiateur du Rectorat par courrier en recommandé avec accusé de réception. Dès la réponse écrite du médiateur de clôture de l’instruction, le collègue AESH/AED devra saisir le Tribunal Administratif.

Il est important de lancer les recours au plus vite afin que les personnels AESH/AED puissent demander la rétroactivité sur les années 2020, 2021 et 2022. Pour toutes ces démarches, le syndicat vous accompagnera avec l’appui de sa cellule juridique. Nous vous invitons d’ores et déjà à nous contacter pour nous demander le courrier type à envoyer au Recteur.

Les syndicats FO du 1er et 2nd degré organisent une journée de formation syndicale pour les AESH, le jeudi 15 février 2024 afin de mieux connaitre ses droits (contrat de travail, fiche de paie, frais de déplacement, primes, action sociale…). Lors de ce stage, nous aborderons le sujet de cette demande de rétroactivité de la prime REP.

Les stages de formation syndicale sont un droit, vous êtes donc payés. Ils sont ouverts à tous, syndiqué-e-s ou non.

Il reste encore quelques places, inscrivez-vous dès à présent auprès du syndicat (en envoyant un mail à l'adresse snudifo35@orange.fr) qui vous adressera une convocation. La demande d'autorisation d'absence devra être envoyée au moins un mois avant la date du stage soit le lundi 15 janvier 2024 au plus tard.

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Un appel unitaire

Dernière minute : les revendications portées jusque là uniquement par Force Ouvrière viennent d’être reprises dans un appel unitaire !

Le 17 novembre dernier, 250 délégués réunis à Paris en conférence nationale avec la Fédération Nationale de l’Enseignement et de la Culture Force Ouvrière (FNEC FP-FO) ont décidé de lancer un appel à la grève et à la manifestation nationale le 25 janvier :
    
●  La défense de l’enseignement spécialisé et adapté,
    
●  Le maintien et la création des places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux,
     ●  Un statut de fonctionnaire et un vrai salaire pour les AESH,
    
●  Le retrait de l’acte 2 de l’École inclusive et de l’article 53 du projet de loi de finance créant les PAS.

La préparation de cette mobilisation nationale du 25 janvier et les discussions successives au sein de l’intersyndicale avait déjà conduit dans plusieurs départements à de premiers appels unitaires.

Aujourd’hui, et nous nous en réjouissons, après des semaines de discussion, ces revendications portées jusque-là uniquement par Force Ouvrière ont enfin été reprises de manière nationale et unitaire par la FSU, la CGT, SUD dans un appel unitaire le 1er février qui ensemble se prononcent pour :

     ●  La défense de l’enseignement spécialisé et adapté, le maintien et la création des places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux.
     ●  Un statut de fonctionnaire et un vrai salaire pour les AESH, des recrutements d’AESH et de moyens humains à hauteur des besoins.
    
●  L’abandon des mesures prises dans le cadre de l’acte 2 de l’Ecole inclusive (statut d’emploi d’ARE fusionnant les AESH et les AED, mise en place des pôles d’appui à la scolarité permettant à l’Éducation Nationale de mettre la main sur les notifications MDPH) et l'ouverture de discussions avec les organisations syndicales sur la base des revendications des personnels.

Voilà pourquoi le SNUDI-FO 35 appelle à  faire de cette journée de grève et de manifestation à Paris le 25 janvier prochain la première marche dans la construction d’un rapport de force unitaire pour gagner !

Réunions d’Information Syndicale

Annonces "choc" du ministre, acte 2 de l’école inclusive, Pacte, évaluations d’école, Loi Rilhac, … Les mesures destructrices du statut, des droits et des conditions de travail des personnels de l’Éducation Nationale s’accélèrent. Venez-vous informer !

Mardi 9 janvier à 17h, école Moigné à Le Rheu

spéciale inclusion
Mardi 16 janvier à 17h30, UD FO de Rennes
35 rue d’Echange - 5 min à pied métro Sainte-Anne

Mardi 16 janvier à 17h, UL FO de Saint-Malo
8 Rue Ernest Renan, Saint-Malo

Toutes les RIS (présentielles ou en visio), sont régies par le décret 82-447 du 28 mai 1982, modifié par le décret 2012-224 du 16 février 2012, en application de l’exercice du droit syndical dans la Fonction publique.

À ce titre, elles ont été déclarées auprès du DASEN afin que les collègues qui y participeront puissent les déduire de leurs heures annualisées obligatoires (48h de concertation en équipe, 18h de formation/animation/conférence pédagogique ou 6h de conseil d’école prévues par le décret n°2017-444 du 29 mars 2017) dans la limite de 9 heures.

Pour cela, n'oublier pas d’informer votre IEN de votre participation à une RIS.
Pour toute question, contactez le syndicat : snudifo35@orange.fr – 06 43 03 93 67

Stage syndical AESH

Les syndicats FO du 1er et 2nd degré organisent une journée de formation syndicale pour les AESH, le jeudi 15 février 2024 afin de mieux connaitre ses droits (contrat de travail, fiche de paie, frais de déplacement, primes, action sociale…). C’est aussi l’occasion de s’informer sur l’Acte 2 de l’école inclusive, sur les possibilités d'action face à une situation particulière difficile et de poursuivre l’action collective pour l’obtention d’un statut et d’un vrai salaire. Pour les collègues exerçant en REP, c'est aussi l'occasion de s'organiser pour faire valoir la rétroactivité de la prime REP/REP+ due par l'employeur (voir article ci-dessous).

Jeudi 15 février 2024 de 9h30 à 16h30
à l'Union Départementale FO à Rennes

(35 rue d'Echange - 5 min à pied métro Sainte Anne)

Les stages de formation syndicale sont un droit, vous êtes donc payés. Ils sont ouverts à tous, syndiqué-e-s ou non.

Pour y participer, inscrivez-vous dès à présent auprès du syndicat (en envoyant un mail à l'adresse snudifo35@orange.fr) qui vous adressera une convocation. La demande d'autorisation d'absence devra être envoyée au moins un mois avant la date du stage soit le lundi 15 janvier 2024 au plus tard.

Mode d'emploi du stage

AESH et AED : exigeons la rétroactivité
de la prime REP/REP+ !

Le tribunal administratif de Paris confirme sa décision du 8 décembre 2022 concernant le droit des AESH et des AED à percevoir les primes REP depuis 2015. Dans sa décision, le TA réaffirme que le ministère « en excluant par les dispositions des articles 1er et 6 du décret du 28 août 2015 les accompagnants d’élèves en situation de handicap des personnels bénéficiant de l’indemnité de sujétions lorsqu’ils exercent dans des écoles ou établissements relevant du programme « Réseau d’éducation prioritaire renforcé » et « Réseau d’éducation prioritaire », a créé une différence de traitement dont il ne ressort pas des pièces du dossier qu’elle serait en rapport avec l’objet de ce texte et a méconnu, ainsi, le principe d’égalité. »

En d’autres termes, les AESH et les AED qui ont exercé en éducation prioritaire sont fondées à demander le paiement rétroactif des primes puisque, comme le précise le juge à nouveau, « au regard de la nature de leurs missions et des conditions d’exercice de leurs fonctions, les accompagnants d’élèves en situation de handicap exerçant [en REP/REP+] sont exposés à des sujétions comparables à celles des personnels titulaires et contractuels bénéficiant de l’indemnité de sujétions en application des décrets du 28 août 2015 et du 29 août 2016 [...] ».

C’est même la décision inique de réduire de 36% la prime pour ces personnels qui est remise en cause.

FO a eu raison d’accompagner les collègues et de lancer des dizaines de recours dans les académies. Il faut maintenant demander aux recteurs et DASEN le paiement rétroactif au plus vite, afin de stopper le délai de prescription quadriennale, et exiger l’alignement des primes sur celles des autres personnels. La FNEC FP-FO et ses syndicats vous accompagnent : faites remonter vos dossiers à votre syndicat départemental.

De même, après la confirmation du ministère en juillet sur le droit des AESH à prendre leurs jours de fractionnement en dehors des heures connexes et des vacances scolaires, les remontées du terrain montrent que les académies font comme elles veulent. La FNEC FP-FO a demandé une audience au ministre pour traiter en autre de ce sujet. Faites également remonter les dossiers, FO vous accompagnera.

Pour la FNEC FP-FO, l’objectif reste : un vrai statut avec un vrai salaire pour les AED et les AESH.

Tous en grève et en manifestation à Paris le 25 janvier !

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Stage de formation syndicale spécial AESH

Les syndicats FO du 1er et 2nd degré organisent une journée de formation syndicale pour les AESH, le jeudi 15 février 2024 afin de mieux connaitre ses droits (contrat de travail, fiche de paie, frais de déplacement, primes, action sociale…). C’est aussi l’occasion de s’informer sur la politique de l’inclusion systématique, sur les possibilités d'action face à une situation particulière difficile et de poursuivre l’action collective pour l’obtention d’un statut et d’un vrai salaire.

Jeudi 15 février 2024 de 9h30 à 16h30
à l'Union Départementale FO à Rennes

(35 rue d'Echange - 5 min à pied métro Sainte Anne)

Les stages de formation syndicale sont un droit, vous êtes donc payés. Ils sont ouverts à tous, syndiqué-e-s ou non.

Pour y participer, inscrivez-vous dès à présent auprès du syndicat (en envoyant un mail à l'adresse snudifo35@orange.fr) qui vous adressera une convocation. La demande d'autorisation d'absence devra être envoyée au moins un mois avant la date du stage soit le lundi 15 janvier 2023 au plus tard.

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Ensemble le 25 janvier !

La préparation de la grève du 25 janvier pour la défense de l’ASH, contre l'inclusion scolaire à tout prix et l'Acte 2 de l’École inclusive bat son plein.

OUI au soin et à l’orientation adaptée aux handicaps et difficultés des élèves !
STOP à la maltraitance ! STOP à la culpabilisation !

Le SNUDI-FO 35, le SNFOLC 35, le SDAS FO 35 avec leur Union départementale FO organisent la montée à Paris. Une caisse de solidarité en ligne a été mise en place pour aider au financement du déplacement et à la prise en charge des journées de grève des personnels les plus précaires (AESH et AED notamment). Les participations financières et les sur-cotisations sont les bienvenues. Lien vers la caisse de solidarité

Déjà des centaines de collègues se sont inscrits dans les départements pour monter au Ministère ce 25 janvier et des centaines de réunions sont programmées partout en France pour la réussite de cette journée.
Le constat est partagé : il faut désormais agir dans l'unité pour la protection des élèves les plus fragiles et des personnels. Ça ne peut plus durer !

L'Acte 2 de l’École Inclusive va encore aggraver les conditions de travail et déjà des fermetures de classe sont annoncées pour la rentrée 2024... Le SNUDI-FO 35 a décidé de continuer à préparer activement cette mobilisation qui s’annonce déjà d'ampleur, sur cette question de l’inclusion, qui est au cœur de nos conditions de travail dans les écoles !

Soyons nombreux à la RIS spéciale inclusion :
Mardi 16 janvier à 17h30
à l’Union Départementale FO à RENNES

(35 rue d’Echange – 5 minutes à pied du métro Ste Anne)

Important : Toutes les RIS (présentielles ou visio), sont régies par le décret 82-447 du 28 mai 1982, modifié par le décret 2012-224 du 16 février 2012, en application de l’exercice du droit syndical dans la Fonction publique. À ce titre, elles ont été déclarées auprès du DASEN afin que les collègues qui y participeront puissent les déduire de leurs heures annualisées obligatoires (48h de concertation en équipe, 18h de formation/animation/conférence pédagogique ou 6h de conseil d’école prévues par le décret n°2017-444 du 29 mars 2017). Pour cela, ne pas oublier d’informer votre IEN de votre participation à une RIS.

Vous avez droit de déduire 9h de vos obligations :
– Soit 3 heures prises sur le temps d’enseignement et 6 heures prises sur le temps de réunions ou de formation
– Soit 9 heures prises sur le temps de réunions ou de formation

Vous pouvez par exemple déduire 9h de RIS des heures d’animation pédagogique de votre choix.

Carte scolaire : prévisions d’effectifs

Après avoir supprimé 2 000 postes à la rentrée 2023, le ministre poursuit la politique d’austérité : plus de 1700 suppressions de postes d’enseignants dans le premier degré, au moins 680 dans le second degré !

Notons qu’il n’y a aucune création de postes pour les personnels administratifs, les AED, les CPE, les infirmiers, les médecins, les assistants sociaux, les personnels de direction…

3 000 postes d’AESH seraient créés, mais rien ne garantit qu’ils soient effectivement recrutés puisque le ministre continue de refuser de répondre aux revendications (un statut, un vrai salaire !), et aller plus loin dans la mutualisation avec l’expérimentation des PAS pour remplacer les PIAL.

Le budget 2024 prévoit aussi de renforcer le Pacte, rejeté par les personnels, en finançant de nouvelles missions supplémentaires liées aux différents plans cibles (plan contre le harcèlement, plan Laïcité, Ecole Inclusive, réforme de la voie professionnelle…). Le ministre poursuit ainsi sa politique d’individualisation des salaires et de remise en cause du Statut alors que toutes les organisations syndicales ont réaffirmé leur refus du Pacte. C’est donc en supprimant des milliers de postes, que le ministre finance le Pacte !

C’est dans ce contexte austère que va se tenir la prochaine carte scolaire.

Le gouvernement et ses représentants locaux avancent à marche forcée dans leur entreprise de liquidation de l'école Publique. Ainsi, le SNUDI-FO 35 invite dès aujourd’hui les collègues à faire remonter leur prévision d’effectifs, l'état des besoins (ouvertures de classe, postes de RASED, postes de brigades) et le cahier de revendications liés aux difficultés rencontrées afin d’empêcher les éventuelles fermetures et obtenir les ouvertures nécessaires.

Renseignez l’enquête du SNUDI-FO 35

Comme à son habitude, le syndicat défendra tous les dossiers qui lui sont confiés.

Un simple incident... Vraiment ?

Mercredi 13 décembre 2023, une enseignante du collège des Hautes Ourmes à Rennes a été victime d’une agression durant son service.

D’après le procureur de Rennes, une élève de 12 ans est « venue en cours armée d’un grand couteau avec l’intention, semble-t-il, de tuer sa professeure d’anglais ». Pendant le cours, en classe, l’élève de 5ème a brandi le couteau vers la victime, qui s’est enfuie en courant. « Elle l’aurait suivie avant d’être désarmée par le personnel de l’établissement », toujours selon le procureur. Cette élève avait été exclue du collège les Chalais à Rennes pour tentative d’agression physique sur une enseignante.

Le SNFOLC 35 et l’Union Départementale Force ouvrière 35 apportent tout son soutien à la professeure agressée, ainsi qu’aux personnels, élèves et familles de l’établissement, dont ils partagent l’effroi.

Pour Force ouvrière, cet évènement souligne une nouvelle fois la nécessité de protéger, autrement que par des discours, l’École publique et ses personnels qui mettent leur vie au service du droit à l’instruction des élèves. Il faut qu’enfin tous les moyens exigés par les personnels et leurs syndicats pour assurer la sécurité des établissements soient donnés. Que le métier de professeur puisse, en France, être considéré comme « à risque » est inacceptable.

L’École publique doit être une enceinte protégée. Or, notre département n'est pas épargné : le lycée Coëtlogon et le collège Échange à Rennes ont fait l'objet d'intrusions au mois de novembre 2023, les alertes à la bombe ont été légion dans plusieurs établissements rennais durant ces dernières semaines (notamment à la cité scolaire Zola, plein centre-ville de Rennes). Aujourd’hui, une enseignante est agressée, en plein cours.

Le SNFOLC 35 et l’Union Départementale Force ouvrière 35 ont pris connaissance de la déclaration de Monsieur le Recteur, qui qualifie cet événement d’« incident ». Nous sommes inquiets de tels propos. Si la volonté d’apaiser et de rassurer peut se comprendre, caractériser l’agression au couteau d’un professeur d’« incident » révèle bien l’étendue du travail qu’il reste à faire dans l’Éducation nationale pour qu’une véritable politique de protection des personnels voie le jour.

Le SNFOLC 35 et l’Union Départementale Force ouvrière 35 s’adressent solennellement au Recteur de Bretagne et au DASEN d’Ille-et-Vilaine pour s’assurer que la protection fonctionnelle sera bien accordée à la collègue agressée, que des dispositions concrètes seront prises pour aider les personnels et les élèves, et que des moyens humains et financiers significatifs seront débloqués pour cet établissement dans de brefs délais.

Des questions demeurent : quel sera le devenir de l’élève autrice de l’agression ? Quelles seront les mesures mises en place pour éviter que ceci ne se reproduise ailleurs dans le département ? Nous rappelons que ce sont bien des moyens humains dont l’École a besoin, plus que de barrières ou de clôtures.

Pour Force ouvrière 35, la multiplication des annonces médiatiques et des mesures coercitives ne doit pas masquer la responsabilité des gouvernements qui n’ont cessé, réformes après réformes, de dévaloriser l’enseignement en réduisant les horaires disciplinaires, en entassant les élèves dans des classes surchargées, et en affaiblissant les droits statutaires des personnels.

Télécharger le communiqué FO 35
Communiqué FNEC FP-FO national

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